La comptabilité analytique est le moyen qui permet d’examiner les flux financiers d’une entreprise, qu’ils s’agissent des charges ou des ressources. Plus précisément, elle étudie les données financières internes, afin de constater l’état financière de l’entreprise. A l’instar de la comptabilité générale, la comptabilité analytique comme son nom l’indique, fait des analyses pour spécifier les différents coûts, qu’ils soient incorporés ou non aux charges d’exploitation ou aux charges financières de l’entreprise. Les charges incorporables, les charges non incorporables et les charges supplétives constituent les différentes dépenses en comptabilité analytique.
Les charges incorporables
Les charges incorporables sont techniquement, constituées par les dépenses courantes de l’entreprise, liées directement à leurs consommations. En particulier, elles présentent les charges d’exploitation, c’est-à-dire pour les activités de l’entreprise. On en cite notamment, les achats, les frais des employés, les charges d’imposition fiscale, le déboursement bancaire avec ses intérêts, ainsi que les activités extérieurs de l’entreprise.
Les charges incorporables désignent alors, les charges qui sont déterminées dans les comptes de l’entreprise. Autrement dit, ce sont des coûts inscrits dans la comptabilité de telle entreprise et évidemment, calculées par ses services comptables. Plus précisément, elles sont calculées et vérifiées par le comptable de la société. Dans ce cas, les autres dépenses exceptionnelles comme les dotations aux amortissements et aux provisions d’une entreprise, n’entrent pas dans cette catégorie. Justement, elles assurent la marche des activités ou des productions mais leurs montants ne sont pas comptés.
Ces types des charges sont incorporés selon leurs natures et selon leurs utilisations. En d’autres termes, les charges incorporables en comptabilité analytique sont considérées comme des sommes incorporables aux coûts, après avoir analysé, s’ils s’agissent des consommations directs ou indirectes. Dans les autres cas, elles peuvent être donc classées ou inclues dans les charges non incorporables ou les charges supplétives.
Les charges non incorporables
Par analogie des charges incorporables, celles non incorporables sont en effet composées par les différents coûts qui ne sont plus attachés dans la comptabilité de l’entreprise. Dans ce cas, les charges non incorporables ne relèvent pas du domaine des services de comptable, c’est-à-dire elles ne sont pas comptées aux coûts.
Par ailleurs, les charges non incorporables s’agissent des dépenses qui n’assurent plus directement les déroulements des activités de l’entreprise. Il y en a en occurrence, l’impôt sur les bénéfices ou sur le revenu, les rimes d’assurances et les apports des personnels à la société. De plus, ce sont des charges utilisées pour amortir simplement les activités de l’entreprise, néanmoins, elles impliquent aux résultats.
Pour conclure, les charges non incorporables constituent les consommations exceptionnelles. Celles-ci indiquent les biens et les services utilisés pour la production de l’entreprise. En prenant le cas, d’immobilisation qui utile aux services de l’entreprise mais sa valeur se rabaisse peu à peu avec le temps. Il y ainsi les autres charges financières qui ne sont pas attachés directement aux activités des productions, les certains intérêts tels les bonus et les primes, et enfin les biens dotés à la dévaluation des actifs.
Les charges supplétives
Quant aux charges supplétives, elles représentent les charges exactement analytiques, particulièrement, des dépenses fixées dans la comptabilité analytique. Dans le même ordre d’idée, elles ne relèvent pas du domaine de la comptabilité générale. Ainsi, les charges supplétives sont supposées aussi comme des dépenses supplémentaires. Elles sont fondées en matière de comptabilité pour analyser l’état financier de l’entreprise par rapport aux autres concurrents.
Puis, les charges supplétives comprennent deux types, à savoir, les rémunérations des capitaux propres et la rémunération du travail de l’exploitant. Les premiers types indiquent les coûts d’intérêts économiques, etc. alors que les seconds désignent les salaires en général.